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BLATELLA GERMANICA
Linné, 1767

Famille: Blattellidae
Genre: Blatella
Espèce: germanica



Noms vernaculaires: blatte germanique, "salle bête", "beurk" ou encore "SKROTCH" pour les lecteurs de sciences et Vie junior (voir le site de Cucaracha sur la page des liens).

Répartition: Cosmopolite

Origine de l'espèce: Afrique ou Asie.
 

 

 

 

 


Description:
Petite blatte ailée de 10 à 16 mm.

Développement et Reproduction:

Ovipare.
La femelle produit jusqu'à 8 oothèques de 30 à 48 embryons. L'incubation dure 28 jours.

Comportement:

Espèce rapide et fuyante.
Attention: espèce cosmopolite déja présente en France, grimpant aux vitres, jeunes très petits et rapides. Risque d'invasion dans votre habitation.

Observations personnelles:

Je n'ai jamais "élevé" de Blatella germanica, j'ai cependant partagé durant quelques années de vie estudiantine un appartement bordelais avec une vaste colonie de ces charmants insectes.
Les locaux n'étaient pas particulièrement insalubres mais un système de tuyau permettait à chaque habitant de jeter ces poubelles depuis son pallier, résultat: les poches s'éventraient avant de toucher le réceptacle et tapissaient le conduit de déchets. Bonheur suprême pour les blattes qui prospéraient et n'hésitaient pas à nous rendre visite durant la nuit. Parfois, allumant la lumière de façon impromptue, je pouvais voir des dizaines d'individus courir sur le mur du studio...certaines "tombaient" du plafond (je pense que cette attitude n'était pas due à de la maladresse mais plutôt à une technique de fuite).
Une blatte a même été retrouvée "coincée" dans la cafetière, la pauvre s'était noyée dans le conduit qui sert à mesurer le niveau de l'eau !...

Les deux ou trois visites annuelles de "spécialistes" commandités par la société de gérance n'ont jamais suffit à venir à bout de ces hôtes indésirés. Seuls mes poumons semblaient souffrir des produits employés!... Lorsque je désespère de voir éclore quelques oothèques, il m'arrive de repenser avec une douce nostalgie à l'incroyable dynamisme démographique de mes ex-colocataires. Et il n'est pas exclu, puisque désormais nous ne vivons plus entourés de voisins, que je cède un jour, par spleen, à la tentation d'en élever un petit groupe... en ayant bien sûr pris de grandes précautions pour éviter toute escapade indésirée!

 

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